Plus de main à serrer
Les pieds dans la fange
… eau … terre … boue ...
l’eau coule en ruban trouble
et le silence
l’impénétrable silence
La lisière du monde pleine de la vapeur
où dansent les oiseaux de bruine
… danse … errance …
à travers les colonnes de pluie dans le couchant
Les yeux pleins de larmes
Les yeux pleins de chagrin
Les yeux égarés
dans un visage sans teint
… et au loin … plus rien …
sinon l’horizon qui s’égoutte
sur les murs humides du vent
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